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    En lisant cet article vous écoutez « Lua nha testemunha » interprété par Cesaria Evora, la chanteuse aux pieds nus

     

     

    Je ne suis pas footeux, mais impossible de passer à côté actuellement, tout le monde en parle, la télé, la radio, la presse écrite nous en inondent ! Goooooooool !

    Rien de plus pénible pour un non footeux! Pour autant, c'est pour moi l'occasion de voir à travers les images tournées par les équipes de télévision en marge de cette coupe du monde de football, des reportages sur ce pays étonnant. C'est aussi l'occasion de revoir quelques villes où j'ai fait escale il y a bientôt dix ans après avoir traversé l'Atlantique sur Pen Duick VI, le bateau d'Éric Tabarly. J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de ce superbe voilier de 22 mètres, taillé pour la course (lire mon article sur les Îles Vierges). Cette croisière dans les Caraïbes m’avait donné envie de faire une grande traversée océanique sur ce beau bateau de légende et puisqu’à l’automne suivant Pen Duick partait en Amérique du Sud, j’ai décidé d’en être !

    Le PDG du groupe qui m’employait ayant bien voulu m'accorder un mois de congé sans solde et la directrice générale du groupe allant faire des visites régulières à Genève pour régler les problèmes journaliers avec mon équipe en mon absence (merci encore Françoise, vous qui me faites l’amitié de lire ces billets, vous avez contribué ainsi à la réalisation de mon aventure) - j'ai donc rejoint l'équipage sur l'ile de Sal, dans l'archipel du Cap Vert.

     

     

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    J-03 ~ Samedi 22/10

    Lever très matinal, l’autobus d’Annecy pour Genève était à 4 H 50, j’ai décollé de Cointrin à 7 H pour rejoindre Lisbonne que j’ai passé l’après-midi à découvrir.

     

    J-02 ~ Dimanche 23/10

    Avant de comprendre, je me suis demandé ce qui se passait dans la salle d’attente d’embarquement de l’aéroport de Lisbonne-Portela : trois équipes de télévision, des hôtesses, des fleurs et des ministres en costume trois pièces, c’était le vol inaugural de la liaison Lisbonne → Praia (capitale du Cap Vert), les vols internationaux arrivant jusqu’à présent sur l’île de Sal. Évidemment, nous avons décollé avec deux heures de retard et à l’atterrissage sur l’aéroport de Praia, mon avion pour Sal venait de partir. J’ai pris le suivant annoncé d’abord à 23 H 30, puis à 21 H 30 et enfin à 22 H 30 (toutes les heures données dans ce récit sont en heures locales)…

     L'archipel du Cap Vert

    Nous avons atterri à Espargos, principale ville de l’île peu avant minuit, il était trop tard pour rejoindre mon bord, aussi j'ai hélé un taxi pour qu'il me conduise dans un hôtel, il reviendra demain me chercher après le petit déjeûner.

     

    J-01 ~ Lundi 24/10

    À l’heure convenue, le taxi m’a amèné à Palmeira, le petit port (ou ce qui en tient lieu) de l’île de Sal. Pen Duick VI est bien mouillé au milieu de la baie et un sympathique pécheur fera la navette me permettant de rejoindre mon bord sous un soleil déjà bien présent. Je retrouve Loïck, le skipper du bateau et avec lui, un équipage de trois professionnels, une équipe donc bien renforcée par rapport à la croisière du printemps dernier dans les Îles Vierges. Avec eux, dix équipiers dont je fais la connaissance. La Baie de Palmeira

    Un peu plus tard, nous nous entassons dans deux aluguers pour aller faire des approvisionnements à Espargos en vue de notre traversée, il s’agit d’embarquer de quoi nourrir l’équipage durant presqu’un mois ! Un (tout) petit minimarket fera l’affaire.

     

     

     

     






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