C'était Mercredi dernier, à la fin de ma première étape sur la Via Augusta - un parcours de 30 kilomètres sous un soleil ardent depuis Cadix - et installé dans un bar à l'entrée de Puerto Réal, je terminais mon « Menu del Dia ». J'avais ouvert mon téléphone portable avec l'intention de faire des réservations dans des « hostals » pour les jours suivants lorsque j'ai reçu plusieurs SMS de la famille : ma Maman avait choisi de nous quitter. Je l'avais vu trois semaines plus tôt en bonne forme malgré ses 94 ans, étonnamment jeune physiquement et intellectuellement, mais une mauvaise grippe l'a affaiblie...
¡Hola! Après un vol sans histoire de Genève à Séville hier lundi, puis un trajet en train ce Mardi avec une température de 19° sous un ciel bien gris mais sans pluie contrairement à ce qui était annoncé, je me trouve à Cadiz ! C’est une ville très étendue, en deux parties un peu comme à Saint-Malo, une ville moderne sur la terre ferme accessible par une route unique qui emprunte une sorte d’isthme étroit entre l’océan et une baie intérieure. La ville intra-muros est la partie intéressante, un u ltime fer de lance dans l’Atlantique (1.800m sur 1.200m) sic le Routard. Bâtie sur le rocher, entourée...
¡Hola! La Via Augusta est une vieille voie romaine qui reliait Cadix au sud de l’Espagne à Narbonne en France où elle se connectait à la Via Domitia. Bien que certains secteurs aient totalement disparu, j’ai fait le projet d’en parcourir certains tronçons en empruntant quelques sections de divers « Camino de Santiago » plus ou moins fréquentés. Mon parcours va débuter ce Mercredi 28 Mars à Cadix d'où en moins d'une semaine, je rejoindrai Séville ; ce tronçon étant appelé d'ailleurs par les marcheurs vers Saint-Jacques de Compostelle Via Augusta . À Séville, je vais retrouver la Via de la Plata...
Le grand beau temps est annoncé pour demain aussi le staff nous a proposés hier au soir, pour le dernier jour, une série de courses avec des dénivelés s’étalant entre 1.100 et 1.700 mètres ! Je me suis inscrit pour le Windeg dans le Fotschertal. Au lever du jour, le ciel bleu est bien conforme aux prévisions. Nous gagnons Sellrain puis remontons donc le Fotschertal ; la route étroite est déneigée jusqu’à la bifurcation avec le hameau de Tanneben où il faut chaîner pour remonter une piste raide, très enneigée. Certains chauffeurs auront quelques soucis avec leurs chaines … Nous laissons les voitures...
La météo du jour n’était guère optimiste hier au soir, aussi avais-je choisi une « bambée » courte en dénivelé mais dans des pentes disons très soutenues. Il a neigé à nouveau toute la nuit et à 2.000 mètres, c’est encore 15 à 20 bons centimètres qui s’ajoutent à ceux des jours précédents. Nous sommes un petit groupe de cinq skieurs de randonnée encadrés par … trois « guides » Max, le petit Hans et mon vieil ami Manfred ! Le départ se fait avec une fraîche température (-4,5°) en traversant le barrage (à 1.900 m) du lac artificiel dominé par la Dortmunder Hütte au bord de la route de Kühtai. L’itinéraire...
Il a neigé toute l’après-midi d’hier et une partie de la nuit, une fine pellicule a recouvert Gries am Sellrain. Alors que nous démarrons à 1.860 mètres d'altitude, nous avons de 15 à 25 centimètres de poudreuse sur un fond dur. Le ciel est encore bien chargé et il neigeote encore par moments, alors qu’à d’autres moments le soleil tente une percée. Pour la bambée du jour, je me suis inscrit à nouveau dans le groupe de Robert, mais cette fois, mes compagnons de « bambée » seront des allemands, des autrichiens et des sud-tyroliens, la langue allemande sera donc la langue véhiculaire ! On remonte...