On associe habituellement le village de Chichilianne dans l'Isère à sa montagne de légende, le Mont Aiguille. Et puisque ce n’est pas au pied des sommets qu’on les voit le mieux, les crêtes du Platary (1.586 m ) permettent la contemplation du monolithe, et plus largement du Trièves, tout au long d'un cheminement où le recul est idéal. L'habitude des randonneurs ici veut qu'ils partent du col du Prayet (1.197 m) ce qui permet une montée aisée de 400 mètres de dénivelé, mais il nous est apparu plus ambitieux à la complice dauphinoise de cette bambée et à moi, de partir de Chichilianne (978 m). Du...
On ne peut pas quitter Lisbonne sans une visite à l' Oceanário ! Oui, on ne peut pas ! Qu'on aime les poissons ou l'architecture, le lieu est incontournable. Situé dans le Parque das Näçoes (le parc des nations) dans le quartier d'Oriente, quartier créé pour accueillir l'Exposition Universelle de 1998 « L'Océan, Avenir de l'Humanité », l'océanorium est actuellement, avec 15.000 animaux marins et 250 espèces de plantes aquatiques, le deuxième du Monde par sa taille, le plus grand étant celui d'Osaka au Japon, conçu par le même architecte, l'américain Peter Chermayeff. Littéralement posé sur l'eau,...
Les miradouros de Lisbonne #4 Chiado et Bairro Alto
Avant de poursuivre notre périple lisboète et enrichir notre collection de miradouros, nous avons rejoint un petit bar pas trop éloigné du musée du fado pour y déjeuner. Dans ce petit bar, éloigné des touristes mais fréquenté par des habitués, notre addition s'est montée à deux francs six sous ( ! ). Notre repas de poissons terminé, nous avons repris notre périple. Nous avons quitté l'Alfama, visitant la Sé da Lisboa (la cathédrale) et l'Igrejà de Santo Antonio de Lisboa, traversant la Praça do Municipio pour rejoindre le quartier proche de Cais do Sodré. Nous sommes remontés dans le Chiado par...
Quittant le miradouro du Largo das Portas do Sol, nous nous sommes ensuite perdus (volontairement !) dans le dédale de l'Alfama. C'est vraiment l'endroit le plus pittoresque et le plus symbolique de Lisbonne. Cet ancien quartier maure, dernier refuge d'un Lisbonne populaire, offre un fantastique dédale d'escaliers et de ruelles étroites. Autrefois habités par des aristocrates maures, leurs palais furent remplacés après la Reconquista par des couvents, des hôpitaux et des églises. Délaissé après le tremblement de terre de 1755, le quartier s'est alors peuplé de marins, de pêcheurs et d'ouvriers....
Le touriste risque fort de maudire cette ville si vallonnée, s'il remonte à pied les calçadas (escaliers) sinueuses des rues escarpées de Lisbonne conduisant aux miradouros (belvédères) lesquels offrent des points de vue magiques sur la ville depuis le sommet des collines qui l'entourent ; les miradouros, il faut aller les voir. Certes, il est amusant de rejoindre les hauteurs en funiculaire ou en utilisant les tramways, celui de la ligne 28 bien sûr et aussi celui de la ligne 25, mais on comprendra que nous avons préféré en faire le tour à pied, histoire de ne pas perdre notre entraînement montagnard....
Le tram n°28, avec sa couleur jaune vif, ses chromes étincelants, et son intérieur en bois, constitue l'attraction principale de Lisbonne. Mode de transport pittoresque, il rappellera de bons souvenirs à tous ceux qui se sont régalés dans les parcs d'attractions. Le trajet de Campo Ourique à Martim Moniz offre 45 minutes de vues époustouflantes, de secousses et de montées incroyablement raides. Le tramway avance par à-coups, dans un sifflement de freins, alors qu'apparaissent la coupole rococo de la Basílica da Estrela et les palmiers du Jardim da Estrela. Revenant en arrière, il emprunte les avenues...