Sur le versant Tarentaise du Beaufortain, dans l’alpage des Cornaches, le petit lac au nom éponyme, surplombé par une falaise rocheuse, voit venir paître les vaches et les moutons de la vallée à la belle saison, mais en cet mi-automne, seuls quelques randonneurs viennent troubler la quiétude des lieux. Il faut dire qu’arriver ici se mérite car depuis Cevins (415 m) dans la vallée, après 6 kilomètres d’une route étroite (le croisement y est impossible sauf de loin en loin) construite dans des pentes abruptes aux multiples épingles à cheveux (j’en ai compté 22 !), il convient d’emprunter une piste...
L’un de mes complices relevant d’une attaque pernicieuse du Covid souhaitait une reprise pas trop longue, avec peu de dénivelé et des pentes modestes, une escapade à la Grande Berge (2.089 m) dans le Beaufortain me semblait adéquate. Nous quittons le parking du Plan de la Lai (1.822 m) sur la route du Cormet de Roselend alors que le soleil est encore caché derrière la Dent d’Arpire (2.467 m) et la température est disons fraîche ( 2° ). Nous trouvons la neige une demi-heure plus tard après le chalet de La Mora (1.886 m), une neige gelée, ce qui nous fait choisir de suivre la piste pastorale plutôt...
Après l’arrêt devant les cascades du Hraunfossar et de la Barnafoss , c’est un long trajet de liaison pour arriver dans la péninsule de Vestfirðir , dans le nord-ouest de l’île, qui est au programme du jour, un parcours extraordinaire nous faisant longer des fjords et franchir des montagnes qui les bordent avec des vues incroyables ! Nous arrivons au bout du bout du monde, à Breidavik peu après 20 heures Dès 22 heures, nous repartons en suivant une longue piste terreuse vers Latrabjarg photographier les oiseaux sur les falaises, il pleuvine et le vent souffle en rafales déséquilibrant au déclenchement...
La sauvage vallée du ruisseau d’Arbine (elle change de nom à 1.380 mètres d’altitude pour prendre celui de ruisseau de Bénétant qui va se jeter dans l’Isère) est peu fréquentée et il est agréable d’y faire quelques balades sans rencontrer grand monde. Nous avons quitté la vallée de la Tarentaise à La Bathie, pour emprunter une petite route étroite, dominant de fortes pentes et où le croisement n’est possible que de loin en loin. La conduite est délicate sur une dizaine de kilomètres puis elle devient très chaotique sur les 800 derniers mètres lorsqu’on quitte la chaussée goudronnée pour une piste...
Les augures de la météo annonçaient du beau temps mais au lever du jour c’est un ciel encombré de nuages qui envahit la région. L’idée d’aller en Maurienne est abandonnée au profit d'une balade plus proche au Mont Margériaz (1.845 m) souvent visité en hiver et plus rarement à la belle saison. Nous quittons le parking du stade de neige (1.395 m) alors que le ciel semble vouloir s’éclaircir et que la station est encore en sommeil. Durant trois quarts d’heures, nous remontons une piste de ski qui serpente sous la télécabine du Roc de Balme, la plus longue remontée mécanique de la station jusqu’à déboucher...